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- Publié le 14 septembre 2020
Réduction d’impôt IR-PME : conditions d’application du taux majoré à 25%
Réduction d’impôt IR-PME : conditions d’application du taux majoré à 25%
L’accord (tardif) de la commission européenne rend enfin applicable la réduction d’impôt IR-PME ou Madelin à 25%. En voici les conditions.
De quoi s’agit-il ?
Un particulier peut bénéficier d’une réduction d’impôt de 25% sur les sommes investies dans une TPE/PME entre le 10 août et le 31 décembre 2020.
Auparavant, ce taux était de 18% : l’objectif est de favoriser le transfert de l’épargne des particuliers vers le financement des entreprises.
Précisions pour l’investisseur :
- L’investissement peut-être fait directement ou par l’intermédiaire d’une holding.
- Les sommes investies sont bloquées pendant 5 ans (sauf exceptions).
- La base de calcul de la réduction d’impôts est plafonnée à 50 000€ pour une personne seule ou 100 000€ pour un couple en imposition commune.
A noter : Les investissements dirigés vers la Corse et l’Outre-Mer voient leur taux de réduction d’impôts baisser (de 38 à 30%)
Les conditions concernant l’entreprise
De nombreuses conditions sont à remplir du côté de l’entreprise pour ouvrir droit à cet avantage :
- être une PME au sens du droit de l’UE et être établie dans un Etat membre de l’UE, en Islande, en Norvège ou au Liechtenstein ;
- être soumise à l’IS dans les conditions de droit commun ou susceptible de l’être si l’activité est exercé en France ;
- être « jeune », soit exercer son activité depuis moins de 10 ans ;
- ne pas être cotée sur un marché réglementé français ou étranger ;
- exercer une activité opérationnelle, soit industrielle, commerciale, artisanale, libérale ou agricole ;
- compter au moins 2 salariés à la clôture de l’exercice qui suit la souscription (un salarié suffit pour une entreprise artisanale) ;
- ne pas être en difficulté ;
- ne pas avoir reçu un montant total de versements excédant 15 M€ au titre des souscriptions et des aides pour le financement des risques ;
- ne pas avoir procédé à un remboursement total ou partiel d’apports dans les 12 mois qui précèdent la souscription.
Les activités financières et immobilières sont, quant à elles, exclues du dispositif.