Bonus-malus sur les contrats courts et taxe forfaitaire sur les contrats d’usage

Bonus-malus sur les contrats courts et taxe forfaitaire sur les contrats d’usage

Les entreprises de plus de 11 salariés, relevant d’un des 7 secteurs d’activités visés, se verront appliquer une variation de leur cotisation patronale à l’assurance chômage, en fonction de leur recours aux contrats courts. Les contrats d’usage sont assortis d’une taxe forfaitaire. Ces mesures visent à modifier le comportement des entreprises en matière de contrats pour rallonger la durée des CDD, ou en limiter le recours au profit des CDI.

Bonus-Malus sur la part patronale de la cotisation chômage

Un système de cotisation au cas par cas

La cotisation patronale à l’assurance chômage fera office de bonus-malus avec un taux variable : plus le nombre de salariés qui s’inscrivent à Pôle emploi après avoir travaillé dans l’entreprise est élevé (par rapport à l’effectif), plus le taux augmente, et inversement.

La cotisation pourra ainsi varier entre 3 et 5 % de la masse salariale.

7 secteurs sont concernés

  • fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac
  • autres activités spécialisées, scientifiques et techniques
  • hébergement et restauration
  • production et distribution d’eau-assainissement, gestion des déchets et dépollution
  • transports et entreposage
  • fabrication de produits en caoutchouc et en plastique, et d’autres produits non métalliques
  • travail du bois, industrie du papier et imprimerie

Ces secteurs ont été choisis car le recours aux contrats courts y est particulièrement utilisé, mais après évaluation, le principe pourrait être étendu.

A partir du 1er janvier 2021

Initialement annoncé pour le 1er  janvier 2020, le ministère du Travail a précisé que le dispositif entrerait en vigueur au 1er janvier 2021, sur la base des comportements observés en 2020.

Taxe forfaitaire sur les contrats d’usage

Chaque contrat d’usage conclu fera l’objet d’une taxe forfaitaire de 10€ à partir du 1er janvier 2020.

Les contrat d’intermittence ne sont pas concernés par cette taxe mais la contribution chômage sur ces contrats restera majorée de 0.5%.

 

Source : dossier de presse 18 juin 2019

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