Dès le 1er juillet 2021, les droits du père sont portés à 28 jours. En effet, le congé de paternité et d’accueil de l’enfant peut durer jusqu’à 25 jours. Il est associé au congé de naissance de 3 jours pour les salariés et assorti d’une période d’interdiction d’emploi.

Durée du congé paternité

Alors qu’aujourd’hui la loi prévoit une durée maximale du congé de paternité de 11 jours (18 jours en cas de naissances multiples), le nouveau texte adopté prolonge, pour les naissances à partir du 1er juillet 2021, les droits du père à 25 jours en cas de naissance unique (32 jours en cas de naissance multiple.

Ce congé vient s’ajouter aux 3 jours de congé de naissance prévus par la loi.

A savoir :

• 4 jours devront être pris immédiatement après le congé de naissance. Le reste du congé paternité pourra être pris ultérieurement.
• La loi précise également que les 3 jours de congés de naissance sont décomptés en jours ouvrable tandis que le congé paternité est décompté en jours calendaires

Obligation de prendre ces congés

La loi prévoit désormais une interdiction d’employer le salarié pendant le congé de naissance de 3 jours et les 4 jours de congés paternité qui suivent.

Des exceptions sont prévues lorsque le salarié est déjà en congés ou s’il ne peut pas bénéficier d’une indemnisation journalière par exemple.

Autres congés liés à la naissance ou l’adoption

Actuellement, le congé d’adoption est d’une durée de 10 semaines réparti entre les deux parents. Pour les familles adoptantes et n’ayant pas d’enfants ou un enfant à charge, il est porté à 16 semaines.

En cas d’hospitalisation de l’enfant immédiatement après la naissance, la première partie du congé est prolongé de droit. Les droits du père se prolongent alors à 30 jours.